Votre ostéopathe Stéphanie Bazile à Hyères vous explique les différents traitements d’une dysplasie de hanche et intervient en cas d’urgence aux environs de La Garde, Carqueiranne ou Toulon.
Chez le nouveau-né porteur d’une dysplasie de hanche, le traitement doit être très simple.
Il faut maintenir les membres inférieurs en flexion et abduction, cuisses écartées pendant les premiers mois de la vie. La tête fémorale va ainsi bien se placer dans le cotyle qui pourra se mouler sur elle.
Plusieurs techniques de langage en abduction sont possibles pour traiter la dysplasie de hanche, mais la consultation d’un chirurgien orthopédiste s’impose pour en faire le choix. Une intervention chirurgicale est parfois nécessaire pour traiter une dysplasie de hanche. S’il n’existe pas de traitement de la dysplasie de hanche, cela peut engendrer une boiterie qui pourra apparaître lors de l’apprentissage de la marche avec un risque d’arthrose précoce de la hanche.
Culotte d’abduction
Le coussin d’abduction se présente sous la forme d’une salopette avec un coussin semi-rigide positionné entre les jambes, qui les maintient écartées. Ce qui fait que la tête du fémur est alors bien placée. Elle doit être portée en permanence nuit et jour, excepté pour le bain.
Le lange câlin
C’est à peu près le même principe que la culotte sauf qu’il ne doit pas être utilisé après 3 mois, qu’il ne possède pas de bretelles et qu’il paraît moins contraignant pour bébé.
Le harnais de Plavlik
C’est un ensemble de sangles qui permettent le maintien des jambes dans la position adéquate. C’est le poids des genoux de bébé qui permettra de gagner sur l’abduction de hanche.
Ce genre de traitement de la dysplasie de hanche nécessite une surveillance accrue du bébé. Il est impératif que la contrainte exercée soit parfaitement équilibrée pour ne pas risquer d’endommager la vascularisation de la tête fémorale, car il y a un risque d’ostéochondrite. La position d’abduction doit être constante pendant 3 à 5 mois. A 4 mois, on effectue une radiographie de contrôle. On vérifie la bonne forme du cotyle ainsi que la position.
Dans les cas extrêmes de dysplasie de hanche dépistés tardivement, un traitement chirurgical est nécessaire. L’enfant sera ensuite plâtré de la taille jusqu’à ses orteils. Cela dure plusieurs mois avec tous les problèmes psychologiques, locomoteurs et hygiénique qui en résultent.
L’ostéopathie seule ne peut évidemment pas traiter la dysplasie de hanche, cependant une action combinée est intéressante dans le cadre du traitement orthopédique qui aura été choisi. Le travail ostéopathique redonnera de la mobilité au bassin du bébé, permettra de soulager ses tensions musculaires et ligamentaires, d’apporter du confort.
Les techniques sont douces et sécures pour bébé et viennent accompagner le traitement mécanique.
Devant toute suspicion de dysplasie de hanche, il est nécessaire de consulter le pédiatre qui prescrira les examens qui détermineront le diagnostic positif ou négatif de dysplasie de hanche.
Une fois le diagnostic posé, votre ostéopathe pourra de nouveau prendre en charge votre bébé. Il sera important de le consulter tous les mois. Il pourra vérifier que la hanche se développe correctement (tête dans le cotyle).
Le traitement ostéopathique, comme tout traitement, sera global, mais la colonne, le crâne et les membres inférieurs auront une attention plus particulière.
Il faut noter l’importance d’un suivi ostéopathique par un ostéopathe spécialisé en pédiatrie. In fine, la hanche de bébé doit être aussi fonctionnelle que l’autre. Elle doit pouvoir être utilisée sans contrainte pendant toute sa croissance.
Le matériel, mis en place, sert à immobiliser la hanche dans le but de former l’os (congruence) mais il est primordial de « re-bouger » les hanches lors du « repos » journalier.
À terme, il ne doit pas y avoir de différence d’amplitude au niveau des 2 hanches. Il est donc important que bébé acquière à son rythme le 4 pattes puis la marche. Les parents feront attention que l’enfant ne tombe pas excessivement. Il sera alors avantageux de continuer le suivi ostéopathique une fois par an.
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